Publications

OSS
978-9973-856-46-3
2011

L’analyse diagnostique transfrontalière, préconisée par le Fonds pour l’environnement mondial, appliquée aux eaux souterraines du Système aquifère d’Iullemeden (Mali, Niger, Nigeria) a permis d’identifier trois risques majeurs transfrontaliers : la diminution de la disponibilité de la ressource, la dégradation de la qualité des eaux, et les impacts de la variabilité/changements climatiques. Convaincus de la nécessité d’une approche régionale de la gestion des eaux souterraines qu’ils partagent face à ces risques transfrontaliers pour lesquels les efforts d’un seul pays ne sauraient trouver une solution remédiable et durable, les trois pays concernés se sont engagés dans un processus de gestion concertée des ressources en eau. Par ce processus, ils envisagent de réduire les effets négatifs de ces risques qui menacent leurs ressources en eaux souterraines communes.

Les éléments de politique et de stratégie pour atténuer ces risques ont été conçus pour aider les pays à formuler leur politique ainsi que les stratégies assorties d’un plan d’action à moyen et long terme. Ces éléments intègrent la dimension politique, socio-économique et environnementale. Ils ont été élaborés en procédant à l’analyse des solutions à prendre pour chacun des risques examinés selon les dimensions (a) hydrogéologiques et environne mentales, (b) socio-économiques, et (c) juridiques et institutionnelles. Pour pouvoir élaborer cette politique, les législations nationales sur l’eau doivent être actualisées en prenant en compte des acquis du projet dans les modes et régimes de gestion des eaux souterraines transfrontalières et harmoniser les politiques nationales y afférentes.

GICRESAIT
Éléments de politique pour la réduction des risques transfrontaliers
Gestion des ressources en eau
Etudes & Rapports
OSS
978-9973-856-43-2
2011

L’activité de modélisation hydrogéologique entreprise dans le cadre du projet « Gestion des risques hydrogéologiques du système aquifère d’Iullemeden, (SAI)» fait partie de l’activité Analyse diagnostique transfrontière (ADT). Son objectif est de mieux évaluer les ressources en eau de ce système aquifère et d’identifier les risques hydrogéologiques auxquels est associé son développement. L’OSS s’est proposé de réaliser ce modèle avec la contribution des équipes nationales et ce, dans la perspective de doter les trois pays concernés d’un outil performant pour la gestion de cette ressource en eau partagée. Il s’agit de faire une analyse critique de l’information disponible et de dégager ses limites pratiques dans l’amélioration des connaissances sur le comportement du système aquifère et dans l’identification des risques hydrogéologiques associés à une exploitation de plus en plus intensive de la ressource.

Ce document présente un bilan hydrogéologique du système aquifère avec ses différentes composantes : recharge, caractéristiques hydrogéologiques (structure, piézométrie, qualité chimique), exploitation et drainance. L’utilisation du modèle comme outil de simulation du système aquifère permet d’élaborer des scénarios de développement de ses ressources en eaux. Elle permet de répondre aux objectifs de planification dans les trois pays et de dégager l’impact des prélèvements sur le comportement du système aquifère et les tendances des risques. Ce document est la synthèse de l’effort fourni par l’équipe du projet à l’OSS et les experts nationaux associés à la collecte, la mise en forme des données nécessaires pour la modélisation et à la conceptualisation du fonctionnement hydrodynamique de ce système et de ses liaisons avec le milieu environnant.

GICRESAIT
Modèle hydrogéologique
Gestion des ressources en eau
Etudes & Rapports
OSS
978-9973-856-44-9
2011

La gestion participative des risques hydrogéologiques est une politique de vision partagée très efficace pour prévenir leurs impacts négatifs sur la ressource en eaux souterraines transfrontalières. Elle nécessite l’implication de toutes les parties prenantes dans la recherche d’une solution durable dans l’atténuation des ces impacts.

Pour atteindre cette vision partagée, des éléments d’élaboration d’une stratégie de gestion des risques transfrontaliers qui menacent les eaux souterraines du Système Aquifère d’Iullemeden et d’un programme à court, moyen et long terme, ont été proposés.

L’élaboration de ces éléments stratégiques a permis d’identifier les acteurs concernés intervenant dans le bassin, d’apprécier le degré de leur prise de conscience pour le devenir de ces ressources, et leur intérêt commun à la mise en place d’une telle politique.

Tenant compte des actions et mesures environnementales en cours dans les pays concernés et de la mise en œuvre des politiques de l’eau pour atténuer la dégradation des ressources naturelles en particulier les eaux souterraines, des outils adaptés à la gestion des risques hydrogéologiques du Système aquifère ont été proposés pour mieux sensibiliser les acteurs concernés.

GICRESAIT
Gestion participative des risques transfrontaliers
Gestion des ressources en eau
Etudes & Rapports
OSS
978-9973-856-28-9
2008

Le système aquifère d’Iullemeden, partagé par le Mali, le Niger et le Nigeria, désigne, dans le cadre de la présente étude, un ensemble de dépôts sédimentaires renfermant deux grands aquifères : le Continental Intercalaire (CI) à la base, et le Continental Terminal (CT) au sommet. Les ressources en eau du SAI sont considérables mais peu renouvelables. Au cours des trente dernières années, les prélèvements sont passés de 50 millions de m3 en 1970 à 180 millions de m3 en 2004 sous la pression démographique croissante (20 millions d’habitants en 2000, le double en 2025). Le nombre d’ouvrages de captage est passé de quelques centaines durant la décennie 1940-1950 à près de 17 200 forages en 2007.

Ces ressources en eau sont aujourd’hui menacées de risques de surexploitation, de dégradation de leur qualité, et des impacts de la variabilité et des changements climatiques. Les premières simulations réalisées avec le modèle mathématique du SAI ont mis en évidence les zones à risques de surexploitation. Elles ont permis également de quantifier la contribution des eaux souterraines dans les écoulements annuels du fleuve Niger. Les pays ont reconnu qu’il n’existe pas de structure visant spécifiquement le SAI à même de les guider et de les conseiller pour définir et suivre la mise en œuvre d’une stratégie de gestion concertée des aquifères transfrontaliers. Convaincus que les efforts d’un seul pays ne sauraient réduire ni maîtriser les conséquences de ces risques transfrontaliers, les pays ont convenu de la création et la mise en place de la structure du mécanisme de concertation afin de mieux coordonner la gestion concertée des ressources du SAI. Agissant comme centre d’impulsion et de facilitation dans la réalisation des activités des projets transfrontaliers par ses pays membres, l’OSS, à travers son approche et sa démarche dynamique et multidisciplinaire en matière de gestion concertée des aquifères transfrontaliers, a initié et met en œuvre le projet SAI.

GICRESAIT
Système aquifère d'Iullemeden
Gestion des ressources en eau
Etudes & Rapports
OSS
978-9973-856-48-7
2011

L'analyse diagnostique transfrontalière préconisée par le Fonds pour l’environnement mondial a été appliquée aux Eaux transfrontalières du Système aquifère d’Iullemeden (SAI) partagé par le Mali, le Niger et le Nigeria. Elle a permis d’identifier trois risques majeurs transfrontaliers à savoir la diminution de la disponibilité de la ressource, (2) la dégradation de la qualité des eaux, et (3) les impacts de la variabilité/changements climatiques. Convaincus de la nécessité d’une approche régionale de la gestion des eaux souterraines qu’ils partagent face à ces risques transfrontaliers et pour lesquels les efforts d’un seul pays ne sauraient trouver une solution remédiable et durable, les trois pays concernés se sont engagés dans un processus de gestion concertée des ressources en eau. Par ce processus, ils envisagent de réduire ces risques qui menacent les eaux souterraines du SAI. À travers ce processus, des éléments de politique et stratégie pour réduire ces risques ont été développés ainsi que des outils de communication en vue de promouvoir un système d’alerte précoce, une approche participative pour mieux gérer les risques, et enfin un mécanisme de suivi transfrontalier des ressources en eau. Un Protocole d’accord, assorti de sa feuille de route pour la mise en place d’un mécanisme de concertation, cadre juridique de concertation, pour une gestion concertée et une exploitation équitable et rationnelle de leurs ressources communes.

GICRESAIT
Cadre de Concertation pour la gestion du risque transfrontalier
Gestion des ressources en eau
Etudes & Rapports
OSS
978-9973-856-42-5
2011

La mise en place de la Base de données (BD) du SAI a permis de rassembler et de rendre homogène l’ensemble des informations disponibles à ce jour sur ce bassin dans une structure relationnelle cohérente. Sans une telle architecture ouverte, il aurait été difficile d’imaginer que se réalisent tous les traitements, requêtes et cartes thématiques que ce projet a pu produire. Le système développé au cours de l’exécution du projet, qui s’articule autour des liaisons BD-SIG-Modèle, a été d’une grande utilité et constitue pour les pays une base de départ pour le développement d’outils de gestion efficaces.

Ce système est d’autant plus performant qu’il permet de gagner un temps considérable en comparaison avec le temps que nécessitait, il y a juste quelques années, l’actualisation d’un modèle après un changement de maillage, l’intégration de données nouvelles ou l’incorporation d’un nouveau scénario de prélèvement. Sur le plan des contenus des BD, des avancées considérables ont été faites, mais des anomalies et lacunes subsistent qu’il convient de corriger avec les équipes nationales. Afin de se hisser à un niveau de fiabilité élevé et pour que les données ne soient plus entachées de doute, il est nécessaire de travailler davantage sur les données collectées et de définir des procédures claires pour le recueil de données nouvelles. La première tâche ne pourra être réalisée que par les pays eux-mêmes en utilisant les outils et moyens mis à leur disposition par le projet. Quant aux mises à jour ultérieures, elles ne seront fiables que si les procédés de collecte, de codification et de contrôle sont réalisés au niveau local. Une décentralisation des moyens de gestion et de traitement devra être prévue et encouragée pour faciliter les mises à jour ultérieures et régulières des données.

GICRESAIT
Base de données commune
Gestion des ressources en eau
Etudes & Rapports
OSS
978-9973-856-41-8
2011

La démarche Analyse diagnostique transfrontalière, préconisée par le Fonds pour l’environnement mondial pour les Eaux internationales, a été appliquée aux ressources en eau du Système aquifère d’Iullemeden ; c’est une première sur le continent africain. Il s’agit d’une évaluation objective des faits scientifiques et techniques basée essentiellement sur l’utilisation de la meilleure information disponible et vérifiée. Elle est effectuée de façon trans-sectorielle en se focalisant sur les problèmes transfrontaliers sans ignorer les préoccupations et les priorités nationales. L’ADT sert à déterminer l’importance relative des sources, des causes et ses impacts sur les problèmes transfrontaliers en matière d’eau. Ses objectifs sont : d’identifier, quantifier et fixer des priorités pour les problèmes environnementaux qui ont un caractère transfrontalier ; d’identifier leurs causes immédiates, fondamentales et profondes.

Les principales étapes de l’ADT sont : 1) l’analyse des impacts et conséquences de chaque problème transfrontalier ; 2) la prioritisation finale des problèmes transfrontaliers ; 3) l’analyse des chaînes causales et l’analyse de la gouvernance ; 4) la production et l’adoption du document complet de l’ADT par le comité de pilotage. L’ADT a identifié trois risques majeurs transfrontaliers : (a) la diminution de la ressource, (b) la dégradation de la qualité des eaux, et (c) les impacts de la variabilité/changements climatiques. Cela a évidemment nécessité le développement d’une base de données regroupant plus de 17 200 points d’eau, un système d’information géographique et un modèle mathématique. Ce dernier a, entre autres, mis en évidence la surexploitation de la ressource à partir de 1995 et une interconnexion entre le fleuve Niger et les eaux souterraines. Dans un souci de bonne gouvernance de cette ressource commune stratégique, les pays concernés ont adopté un protocole d’accord pour mettre en place un cadre juridique de concertation pour une gestion concertée et une exploitation équitable et rationnelle.

GICRESAIT
Analyse diagnostique transfrontalière
Gestion des ressources en eau
Etudes & Rapports
OSS
978-9973-856-37-1
2009

La nature est un « bien public mondial » dont la saine gestion est l’affaire de tous. Ses ressources sont cependant limitées, en particulier en zones sèches, où elles sont la principale source de vie, ou de survie, des populations : nourriture, bois de chauffe, eau douce…

Les travaux du réseau d’observatoires de surveillance écologique à long terme (ROSELT/OSS) au cours de ces dix dernières années montrent déjà, dans les sites observés au circum-Sahara, du fait des activités anthropiques et du réchauffement planétaire, un changement de l’utilisation des sols, une fragmentation du paysage et une réduction de la diversité biologique. 130 espèces végétales sont menacées dans les observatoires d’Afrique du Nord et 22 dans les sites ouest-africains. Et pourtant la flore du circum-Sahara comporte des ressources génétiques particulières qui se sont à la longue adaptées à l’aridité croissante de la région et à diverses activités humaines : pâture, agriculture pluviale, cueillette et coupe de bois. Certaines variétés végétales possèdent même des caractéristiques génétiques utilisables dans le monde entier. Le mil issu d’espèces sauvages sahéliennes par exemple, ou le cenchrus cilié utilisé comme fourrage. Ce patrimoine représente une base potentielle pour le développement local des zones sèches, en particulier en Afrique. Un patrimoine à suivre et à évaluer régulièrement.

C’est la mission du réseau ROSELT/OSS : développer des méthodologies harmonisées de collecte et de traitement des données pour évaluer les changements environnementaux – désertification ou dégradation des terres, changement climatique et modification de la biodiversité – et fournir des outils d’aide à la décision pour améliorer la gestion des terres sèches, fragiles, et permettre le maintien des populations.

ROSELT
Indicateurs écologiques du ROSELT/OSS
Surveillance environnementale et biodiversité
Etudes & Rapports
OSS
9973-856-13-9
2004

Le présent document vise à renseigner « la partie écosystème » en proposant une démarche conceptuelle et méthodologique d’élaboration des indicateurs de changements environnementaux à long  terme, qui se manifestent au niveau des écosystèmes ou systèmes biophysiques, notamment par l’utilisation et la valorisation des séries historiques  de données écologiques disponibles sur les observatoires.

L’objectif de ce document est de présenter une approche ROSELT/OSS d’élaboration des indicateurs des changements écologiques, en tenant compte des approches internationales en la matière. la démarche conceptuelle et méthodologique présentée, basée sur l’étude de la biodiversité végétale, vise à identifier et valider les indicateurs de la biodiversité et des changements écologiques à long terme.

ROSELT
Indicateurs écologiques ROSELT/OSS
Surveillance environnementale et biodiversité
Etudes & Rapports
OSS
9973-856-11-2
2004

Environnement ; observatoire ; surveillance ; système d'information géographique ; désertification ; indicateur écologique ; indicateur socioéconomique ; aide à la décision ; méthodologie ; cartographie ; collecte de données ; traitement de données ; programme de recherche ; SIEL - Système d'Information sur l'Environnement a l'Echelle Locale

ROSELT
Organisation, fonctionnement et méthodes de ROSELT/OSS
Surveillance environnementale et biodiversité
Etudes & Rapports